Comment évaluez-vous votre dialogue avec les parties prenantes ?
Comment évaluez-vous votre dialogue ? 1. Vous pratiquez le dialogue avec vos parties prenantes 2. Vous avez formalisé une stratégie de dialogue 3. Vous avez professionnalisé cette pratique 4. Vous impliquez les parties prenantes dans votre gouvernance.
Cette grille d'évaluation est partagée dans le rapport « Dialoguer avec ses parties prenantes pour améliorer sa résilience », piloté par Comité 21 et Des enjeux et des hommes.
Si l’utilité du dialogue fait consensus, ce rapport témoigne aussi combien « il y a autant de dialogues que de parties prenantes et que d’entreprises ».
- Pour les entreprises, le dialogue permet de mieux s’intégrer à leur écosystème, de bien comprendre les attentes de la société civile et ainsi de devenir plus résilientes en anticipant les futures tendances.
- Pour les parties prenantes, le dialogue est souhaitable, voire nécessaire, car il pousse les entreprises à élargir leurs perspectives et à renforcer leur vision de long terme en prenant mieux en compte les enjeux sociaux, environnementaux et sociétaux.
« Nous ne pouvons pas agir seuls », témoigne aussi Thierry Asselin, directeur des politiques urbaines et sociales à l'Union Sociale pour l'Habitat. En s’appuyant sur une conscience collective des enjeux et des pratiques individuelles engagées, une meilleure collaboration permet d’identifier les besoins émergents et d’y répondre de la manière la plus adaptée. Le dialogue se doit de reposer sur la confiance et sur une compréhension partagée de l’activité et de la stratégie de l’organisme.
Dans le logement social, ce dialogue – avec les collectivités, les locataires et leurs représentants, les financeurs, bref les partenaires au sens large… – peut sembler naturel, et déjà fortement ancré ne serait-ce que par les pratiques issues du cadre règlementaire : composition de la gouvernance, conseils de concertation locative, commissions d’attribution, etc.
La RSE serait - elle l’occasion d’aller plus loin, d’élargir ce dialogue et de renforcer encore la coopération avec ses parties prenantes, face à des défis environnementaux et sociétaux toujours plus prégnants ?
Encore faut-il bien se connaître.
Présenter et expliquer ses activités dans leur globalité, partager ses enjeux et ses objectifs… En s’inscrivant dans cette logique vis-à-vis de leurs partenaires des politiques de l’Habitat, les organismes posent les bases d’une relation de confiance et d’un échange constructif.
Mesurer leur impact territorial permet aux bailleurs sociaux d’alimenter ce dialogue en s’appuyant sur des éléments concrets et chiffrés, ancrés dans les réalités de terrain, reflétant leur création de valeur locale sur le plan économique, social et environnemental.
C’est ainsi un premier pas pour évaluer et rendre compte de leur contribution aux dynamiques locales… pour identifier, avec leurs partenaires, notamment les collectivités délégataires les opportunités de coopération permettant de renforcer et consolider leur contribution au développement des territoires
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