La directive européenne sur la publication d’informations en matière de durabilité (CSRD) vise à harmoniser le contenu des rapports des entreprises pour davantage de transparence, de comparabilité des données, et de lisibilité des informations pour les parties prenantes.
Publié le 9 décembre 2022
La directive européenne sur la publication d’informations en matière de durabilité pour les entreprises (CSRD) s’accompagne de la mise en place de standards élaborés par le groupe consultatif pour l'information financière en Europe (EFRAG, European Financial Reporting Advisory Group). Le projet de standards “intersectoriels” a été présenté par l’EFRAG en novembre dernier. L’adoption par la Commission Européenne est attendue en juin 2023.
Ces standards viennent détailler précisément les informations à produire par les entreprises, tant sur leur modèle d’affaires, leur stratégie et le pilotage des enjeux de durabilité que sur un certain nombre de sujets, tels que le changement climatique, la biodiversité, l’économie circulaire ou encore la gestion des ressources humaines, la prise en compte des intérêts des consommateurs, la conduite des affaires.
Notons que le nouveau cadre réglementaire européen rend par ailleurs obligatoire un audit externe des données publiées. Ce n’est cependant pas une nouveauté au sein du système français où l’audit par un organisme tiers indépendant est déjà obligatoire dans le cadre d’une DPEF (Déclaration de Performance Extra-Financière).
Cette évolution vise à rendre le reporting RSE des entreprises plus lisible, cohérent et fiable, avec un niveau d’exigence qui s’harmonise entre informations financières et non-financières. « Nouveau langage partagé », ce cadre réglementaire contribue à mieux répondre aux attentes de transparence vis-à-vis des entreprises, en matière environnementale et sociale.
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